Cérémonie mémorielle le 15 novembre à Montpellier

À l’occasion de la Quinzaine du Japon en Occitanie, une cérémonie pour la paix s’est tenue le 15 novembre dans le jardin de la mairie de Montpellier (jardin d’Arménie). Cette cérémonie mémorielle s’est déroulée à l’endroit ou est planté un Gingko, arbre obtenu par la pousse de graines venant d’un arbre ayant survécu au bombardement d’Hiroshima. Tout un symbole.

A noter la présence de M. Akihiro Takazawa, consul général adjoint du Japon à Marseille, et des représentants de l’AFCDRP, branche française de Mayors for peace, un réseau créé par les villes d’Hiroshima et Nagasaki rassemblant plus de 8 300 collectivités du monde entier œuvrant pour la paix.

Notre association était représentée par Jean-Jacques SIRY, Co-Président, Michel Facon, membre du réseau des « Artistes pour la Paix » et Marie-France SIRY, secrétaire adjointe. Didier Perthuison, autre membre du réseau des Artistes pour la Paix était présent et avait apporté une autre version du tableau qu’il avait offert à la Fondation Mayors for Peace.

Michel Soriano, Maire de Lasseran et vice-président de l’AFCDRP a pris la parole en premier pour nous lire le message que Monsieur MATSUI Kazumi, maire d’Hiroshima et président de Mayors for peace  a envoyé spécialement à l’occasion de cet événement.

Dans son message, celui-ci a rappelé qu’il y a soixante-dix-huit ans, une seule bombe atomique a instantanément réduit la ville d’Hiroshima à une plaine brûlée, emportant d’innombrables vies précieuses. Les vies de ceux qui ont réussi à survivre sont encore altérées par les effets néfastes de la radiation sur leur esprit et leur corps.

Puis en faisant référence au conflit en cours en Ukraine, Il a malheureusement noté que l’idée d’une dissuasion nucléaire renforcée gagne du terrain, ce qui va à l’encontre du souhait de paix inlassablement répétée par les villes d’Hiroshima et Nagasaki, et a aussi rappelé le message des Hibakusha : « Personne d’autre ne devrait jamais souffrir comme nous avons souffert. »

Et en conclusion, au nom de Mayors for peace, il a lancé cet appel : «Je vous demande de vous joindre à nous dans la solidarité alors que nous nous efforçons d’éliminer les armes nucléaires et de réaliser une paix mondiale durable. »

Le texte intégral de la lettre.

Ce fut au tour de Maria Alice Pelé, vice présidente du Conseil Régional Occitanie en charge de la politique de la ville, de prendre la parole. Elle a tout d’abord excusé la présidente du Conseil Régional, Madame Carole Delga qui ne pouvait pas être présente ce soir.

Puis elle a rappelé que, lorsque celle-ci a proposé au Conseil régional d’adhérer à l’AFCDRP, elle souhaitait réaffirmer les valeurs de paix et de démocratie portées par la Région Occitanie car « nous partageons l’objectif de lier la culture de la paix aux politiques locales, notamment dans les domaines de l’éducation, du respect des droits de l’homme, de l’égalité entre femmes et hommes et de la solidarité internationale à travers, entre autres, la promotion de la paix et de la sécurité internationale. »

Madame Pelé a rappelé que la région Occitanie partageait « l’attachement du peuple japonais pour la paix, et il s’est agi d’un acte symbolique fort que de s’associer à des collectivités telles que la Ville d’Hiroshima. Aujourd’hui, dans un contexte international dramatique, il nous faut sans relâche réaffirmer les valeurs de paix et d’humanisme promues par nos institutions. »

Puis en conclusion elle a souhaité reprendre les propos de Wangari Muta Maathai, femme politique kenyane ayant obtenu le prix Nobel de la paix en 2004.

“Nous plantons les graines de la paix, maintenant et pour le futur.”

Ces paroles emplies d’espérance prennent tout leur sens aujourd’hui, dans ce parc d’Arménie où croît un Ginkgo biloba, arbre symbolique appartenant à l’une des 3 espèces d’arbres ayant survécu à la bombe atomique de Hiroshima.

Puis, Michaël Delafosse, maire de Montpellier a tenu à réaffirmer haut et fort qu’ « Aujourd’hui, la tragédie de la guerre est de retour sur le continent européen. L’engagement pour la paix est l’engagement de Montpellier. Nous avons reçu et honoré en 2021 le Dr Mukwege, Prix  Nobel de la Paix 2018. »

En rappelant que la ville de Montpelier a accueilli des réfugiés ukrainiens, et que la Biennale des arts de la scène en Méditerranée expose actuellement des artistes palestiniens et israélien, il a très justement noté que « Les villes aussi peuvent et doivent œuvrer pour la paix, ce n’est pas seulement l’affaire de nos chefs d’État. La paix se construit, la paix se défend, la paix se promeut. La paix est difficile mais possible : nous avons l’exemple franco-allemand pour nous le rappeler. Ce soir, dans ce jardin d’Arménie, nous n’oublions pas le Haut-Karabagh, conflit éclipsé par la guerre en Ukraine et à Gaza. Nous pensons aussi aux otages du Hamas et aux victimes de ses attaques terroristes, mais également aux civils palestiniens, durement touchés par la riposte militaire israélienne… Il est de notre devoir de mobiliser les énergies en faveur de la paix. C’est indispensable, car il n’y a pas de liberté sans paix. 

En conclusion des discours officiels, M. Akihiro Takazawa, consul général adjoint du Japon à Marseille a rappelé qu’ « Aujourd’hui, les conflits sont de plus en plus nombreux et de plus en plus violents dans le monde. Il est important de se rappeler où nous ont mené les conflits précédents…

En Ukraine comme en Palestine, certains des belligérants possèdent l’arme nucléaire. La crainte de l’escalade nucléaire revient. Le désir de paix est difficile à réaliser, et il ne faut pas seulement le clamer. Nous avons besoin d’empathie et de mémoire pour défendre la paix. « 

Jean-Jacques SIRY a alors pris la parole pour présenter l’action de notre association prévue ce soir, l’élévation de « Sentinelles de la Paix ».

La démarche de notre association, initiée à l’origine par Alain Mila, artiste land Art, est basée, mais de manière non exclusive, sur l’élévation de « sentinelles », geste symbolique de paix. Ce geste puise ses sources dans la démarche Land Art, l’art étant bien une médiation universelle, et relève de la notion de « performance artistique ». Dans notre démarche, la performance se construit en réalisant une idée (celle de la Paix) par un geste (celui de poser des pierres au lieu de les jeter).

Dans le contexte de cette cérémonie mémorielle, le tas de pierres mis à la disposition du public peut être vu comme les ruines conséquences des destructions de toutes les guerres et en particulier des deux bombardements atomiques. En «élevant» des «Sentinelles de la paix», en utilisant les pierres de ce tas de «ruines», les personnes s’engagent dans une reconstruction symbolique des bâtiments détruits mais surtout inscrivent cet acte dans une démarche et un engagement pour la paix.

Mais ce sont aussi et surtout de trop nombreuses précieuses vies, en particulier civiles, qui ont été anéanties. La démarche «d’élever» des Sentinelles ou de les «relever», car une Sentinelle de la Paix est fragile dans le temps, peut être vue de manière symbolique comme la volonté d’honorer la mémoire des victimes de toutes les guerres et en particulier des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, mais aussi, autour de cet arbre bien particulier, d’assurer la relève des Hibakusha, ces témoins directs des seuls bombardements atomiques de l’histoire humaine.

En conclusion de son intervention, Jean-Jacques SIRY a lu la fin d’un poème écrit par un Hibakusha âgé de 10 ans au moment du bombardement puis a invité les participants qui le souhaitaient à élever des Sentinelles de la Paix.

Un groupe de musiciens gitans, Los Kemados Gipsy, a accompagné ce moment de la cérémonie en reprenant la chanson de John Lennon «Imagine». À ce sujet, il nous semble utile de rappeler que la communauté tzigane a payé un très lourd tribut, dans toute l’europe, lors de la deuxième guerre mondiale (Le génocide oublié des Tziganes).

Les Sentinelles à Lasséran le 11 novembre

Cette année encore, notre association est restée fidèle à notre engagement auprès de Michel Soriano maire de Lasseran en participant à la cérémonie du 11 novembre, la journée Lasséranaise de la paix.
Michel Soriano a fait de cette journée un appel à la paix  adressé à tous les belligérants.

Après avoir rappelé que la première guerre mondiale a fait 1 400 000 morts dont 8 habitants de la commune et 4 millions de blessés et mutilés, en pacifiste convaincu, il a posé la question : pourquoi, pour qui toutes ces vies fauchées, ces familles détruites. Son discours, très engagé, a alors pointé l’aberration des sommes colossales dépensées pour l’armée et la fabrication des armes alors que les crédits manquent, entre autres, pour la santé et l’éducation.

Il a conclu son discours par cet appel : Réveillons nous, disons à nos politiques, stop aux guerres. Il en va de la survie de nos enfants, de la vie sur la terre.

Puis symbole fort pour un 11 novembre, Michel Soriano a laissé la parole à une jeune femme allemande, Manuela, qui a lu une lettre adressée en juillet 1914 aux députés français par Karl Liebknecht, les exhortant à ne pas s’engager dans la guerre.

Triste rappel en conclusion de son message, Karl Liebnecht fût assassiné le 15 janvier 1919 à l’age de 48 ans. Ce qui n’est pas sans rappeler le triste sort réservé à Jean-Jaurès, assassiné le 31 Juillet 1914 pour son opposition à la guerre . Le pacifisme est un combat bien difficile.

Catherine Manuel, élue à Cordes-sur-Ciel (Tarn), commune membre de l’AFCDRP, a lu une lettre écrite par un soldat à sa femme en 1916 décrivant l’horreur de la guerre au cœur de la bataille de Verdun.

Jean-Jacques Siry, coprésident de notre association a lu un poème écrit par un survivant à la bombe atomique dans lequel il décrit ce qu’il a vécu alors enfant âgé de 10 ans lors du bombardement de la ville d’Hiroshima.

Puis le maire de Fleurance, Ronny Mazzoleni, nous a lu le très beau poème d’Arthur Rimbaud, le dormeur du Val.

Trois enfants de l’école de Lasséran ont apporté la touche finale à cette belle cérémonie en lisant à trois voix  le texte de la chanson  d’Aldebert, « aux âmes citoyens »

Les participants se sont alors rassemblés à la salle des fêtes pour le pot de l’amitié où nous avons pu admirer les dessins réalisés par les élèves de l’école.

Bien entendu, rendez-vous est pris pour le 11 novembre 2024

Les Sentinelles aux journées de la Paix de Cordes sur Ciel

Les 7 et 8 août, notre association était présente aux journées pour la Paix organisée par la mairie de Cordes-sur-Ciel, commune membre de l’AFCDRP, branche française de Mayors for Peace.

Nous avons tout d’abord participé à la cérémonie pour la Paix organisée le 7 en fin d’après-midi dans la cour de la mairie. Nous avons écouté les discours de Monsieur le maire de Cordes, Catherine Manuel, référente pour la paix à la mairie de Cordes-sur-Ciel, Michel Soriano, maire de Lasseran et vice-président de l’AFCDRP et Loréna Schlicht, coordinatrice et chargée de développement à L’AFCDRP. Jean-Jacques Siry, coprésident de l’association à prononcé un discours sur la paix et Alain Mila, fondateur de l’association a terminé la cérémonie par une intervention spontanée.

A l’occasion de cette cérémonie,  Michel Soriano a offert un tableau à la mairie de Cordes.

Puis le lendemain, nous avons animé une petite opération Sentinelles de la Paix sur la place de la Bride.

Quelques sentinelles ont été élevées par des adultes et des enfants et nous avons pu échanger avec les parents sur le sens de cette action.

Rencontre à Hiroshima

Le 18 novembre, avec l’aide précieuse de Michel et Miho CIBOT, Jean-Jacques et Marie-France SIRY, membres du bureau de l’Association « Sentinelles de la Paix », ont été reçus à la Fondation pour la Culture de la Paix d’Hiroshima par Yoko MIYAMOTO, directrice du secrétariat de la Fondation et Tomiro HIGAKI, directeur du Département International pour la Promotion de la Paix de la ville d’Hiroshima, accompagnés de plusieurs de leurs collaborateurs.
L’objectif principal de cette rencontre était la remise d’un tableau réalisé et offert par Didier Perthuison, artiste à Livers-Cazelles dans le Tarn et membre de notre association.

Cette œuvre avait été créée pour l’exposition « Artistes pour la Paix » organisée dans la ville de Moissac à l’occasion de l’inauguration du jardin de Sentinelles de la paix.
Elle est maintenant exposée au Centre de Conférences International de la ville d’Hiroshima.

À l’occasion de cette rencontre, nous avons pu aussi présenter le projet de notre association et nos différentes actions et réalisations. Les échanges ont été très intéressants et facilités par la présence d’un membre de la fondation parlant le français et servant d’intermédiaire.
Notre association continuera au travers de ses interventions son implication dans le combat pour l’abolition de l’arme nucléaire et une paix durable.

L’espace Sentinelles du jardin artistique de Didier Perthuison (Livers Cazelles – Tarn)

Le 20 octobre, nous avons créé un espace « Sentinelles de la Paix » sur le jardin artistique de Didier Perthuison, artiste engagé sur des thèmes sociaux et environnementaux.
Sur ce jardin sont présentes de nombreuses œuvres traitant de la surconsommation, la pollution, la maltraitance, les droits des femmes, la guerre et la paix …
Cet espace sentinelles est situé dans une partie du jardin où l’on trouve une autre version du tableau offert à la ville d’Hiroshima et un tableau représentant quelques personnalités ayant obtenu le prix Nobel de la paix.
Avec cet espace, le thème de l’abolition de l’arme nucléaire est maintenant présent en lien avec la démarche de notre association présentée sur le panneau explicatif de cet espace (en français et en anglais).
Dans les mois à venir nous envisageons d’organiser avec des écoles et probablement le collège de Cordes-sur-Ciel des animations sur le site en collaboration avec Catherine Manuel, élue de Cordes sur Ciel, commune membre de Mayors for Peace, qui est à seulement quelques kilomètres de la commune sur laquelle se trouve le jardin de Didier Perhuison (Livers-Cazelles).

Les Sentinelles de la paix à Hautecour (Savoie – France)

L’association Lez’Arts en Adrets est à l’origine du  projet de « sentier artistique » à Hautecour. Chaque année, des artistes créent des œuvres plus ou moins éphémères sur un thème donné.

Cette année, le projet d’Alain Mila, artiste land’ art et président de l’Association les Sentinelles de la Paix a été retenu.

Il s’agit d’un projet de jardin permanent de sentinelles de la paix qui au-delà de sa dimension artistique souhaite délivrer un message d’appel à la Paix. Construire des sentinelles, c’est marquer le monde d’un symbole de paix. Ce concept de jardin permanent de sentinelles de la paix est au cœur de la démarche pédagogique de notre association. Un jardin permanent situé sur un parcours de randonnée comme par exemple la commune de Lasseran dans le Gers ou sur un parcours artistique comme c’est le cas à Hautecour permet de délivrer un message d’appel à la paix tout au long de l’année et non pas seulement à l’occasion d’un événement particulier.

Cette année, des animations sur le sentier artistique ont été organisées toute la journée du 6 août 2022. Cette date prend tout son sens car nous rappelons qu’il y a exactement 77 ans, le 6 août 1945 était largué sur Hiroshima la première bombe atomique suivie trois jours plus tard par celle sur Nagasaki. Notre association depuis des années souhaite au travers de ses actions non seulement lancer un appel à la paix mais aussi un appel à l’abolition totale et définitive de l’arme nucléaire dans le monde car c’est bien la pire menace qui pèse sur l’humanité.

Les personnes présentes sur le sentier artistique cette année était très sensibilisées au message que nous voulions faire passer avec l’association Lez’Arts en Adrets et les participants, adultes et enfants, ont réalisé des sentinelles de la paix sur le jardin permanent comme vous pouvez le voir sur les photos.

Pour finir, vous trouverez en pièce jointe le message de la présidente de l’Association Lez’Arts en Adrets ainsi que la déclaration de notre association.

Message du président sur la guerre en Ukraine

Pour exprimer notre solidarité à celles et ceux, en Uktaine comme en Russie, qui ne souhaitent pas cette guerre : Deux « Sentinelles de la paix » qui font face au canon de la honte !

Alain Mila Président des « Sentinelles de la paix » (une pierre posée n’est pas jetée) : www.sentinellesdelapaix.com

Participons à l’appel mondial de ce 26 février 2022 contre les morts violentes de la guerre en Ukraine.

Les Sentinelles de la Paix à Tromso (Norvège)

Jean-Jacques et Marie-France Siry, tous deux membres de notre association, étaient à Tromso courant du mois de novembre dans le cadre d’un voyage privé.
Ils ont pu apprécier la beauté de cette commune membre de Mayors for Peace depuis avril 2004.
À l’occasion de ce séjour, ils n’ont pas eu  la possibilité de rencontrer des élus de cette ville auxquels ils auraient pu présenter le projet de notre association comme ils l’avaient fait lors de leur visite de la ville d’Ishigaki au Japon. Ce n’est peut-être que partie remise car un projet de voyage au printemps pour découvrir la Norvège à une autre période de l’année est à l’ordre du jour.

Mais ils ont néanmoins souhaité saluer, à la manière de notre association, l’engagement de la ville de Tromso dans le combat pour la Paix en érigeant une Sentinelle de la Paix sur le sommet qui domine la ville de Tromso (le point panoramique de Fjellstua).

A suivre …

Hommage à Paul Quilès

Le 29 septembre, à l’initiative de Catherine Manuel, des habitants de Cordes sur Ciel se sont réunis devant le monument à la Paix, Place de la Bride à Cordes, pour rendre hommage à Paul Quilès, maire de cette commune du Tarn de 1995 à  2020 mais aussi infatigable militant pour l’abolition de l’arme nucléaire au sein de l’Association IDN.

Nous avons souhaité nous associer à cette petite cérémonie car nous n’avons jamais oublié notre  rencontre avec Monsieur Paul Quilès au tout début du projet de notre association en mémoire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. C’était à l’occasion de la projection du film “La bombe et nous” à Albi.

Lors du débat qui a suivi, nous avons pu découvrir un homme de conviction, d’une grande sincérité et d’un engagement très fort dans ce combat pour l’abolition des armes nucléaires. Nous ne l’avons plus rencontré mais nous suivions régulièrement son blog et tous les articles qu’il a pu rédiger sur ce combat. Nous n’oublierons pas non plus que c’est lui qui nous a permis de rencontrer Michel Cibot de l’AFCDRP avec lequel nous avons travaillé sur le projet de notre association.
Au travers de ses livres, de tous ses écrits, Monsieur Paul Quilès restera dans nos mémoires et c’est à nous tous, avec nos moyens, d’assurer la poursuite de son combat.

L’arbre de vie à Nagasaki

Donation au parc de la paix de Nagasaki – 18 avril 2016 : Il y a aujourd’hui exactement 5 ans, la communauté aborigène Yalata Anangu en Australie-Méridionale offrait une sculpture intitulée « L’arbre de Vie » pour être intallée sur le parc de la Paix de la ville de Nagasaki en reconnaissance des communautés de survivants des essais atomiques dans le monde entier.

Ce don  est une contribution  par des membres d’une communauté australienne touchée par les essais atomiques menés par les Britanniques en Australie.  

Par ce geste, les membres de la communauté aborigène Yalata Annagu ont voulu rendre hommage aux victimes et survivants des bombardemens atomiques de 1945 (Hibakusha) mais aussi faire connaitre l’histoire des communautés australiennes de survivants des essais nucléaires et les initiatives tournées vers l’avenir qu’elles ont mises en œuvre afin d’engager, en particulier les jeunes générations, dans un discours et une action en faveur de la paix. C’est un appel à l’espoir et à la paix entre les générations et au-delà des frontières.

Vous pouvez consulter un article plus détaillé (en anglais) par ce lien

Cet  article est là pour nous rappeler qu’au-delà des victimes des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, nous ne devons pas oublier les conséquences sur les populations civiles (mais aussi militaires) des nombreux essais nucléaires depuis 1945. Nous vous invitons d’ailleurs à visionner la vidéo créée par l’artiste japonais Iso Hashimoto qui présente un Time Lapse des « 2053 » essais nucléaires de 1945 à 1998.